Ce dimanche direction le Royans, pour une escapade autour du Mont Baret. Ça c'est bien "barré", car le beau temps menaçait...

Valse d’hésitation au centre de Pont-en-Royans avec un tourniquet de voitures à la recherche d’une place. Finalement c'est au parking de la centrale EDF que nous rangeons nos véhicules pile au départ de la rando.

Encore une fois 2 groupes sont constitués, l'un de 3 personnes avec « JO » pour la petite rando, le deuxième de 17 personnes pour une rando de 14 km et 640 m de dénivelé cumulé.

Cette balade fut vraiment insolite, après un premier détour à la cascade blanche, traversée de Sainte-Eulalie, puis frayeurs dans les " tunnels des goulets", où la circulation était intense et les falaises impressionnantes. Nous prîmes ensuite une petite route en contrebas pour accéder à la belle cascade verte sur le cours d'eau de la Vernaison, un affluent de la "Bourne" qui descend du Vercors avec un bon débit.

Là le tourisme prend une tournure plus sportive, car il nous faut rejoindre le col de Mézelier 500 mètres plus haut, par un agréable chemin. Nous y avons rendez-vous avec le premier groupe pour la collation de midi. Finalement le repas sera pris vers 13h, le dénivelé ayant éprouvé certains mollets.

La place de "Chabot" est agréable, nous sommes installé dans l'herbe rase à l'abri d'un tilleul pour certains, sur une charrue pour d'autres, dans l'abri bus enfin pour les derniers. Les chiens nous tournent autour quémandant quelque pitance et pissant même sur le sac de Denis !

Vers 14h, nous attaquons la descente par le nord du "mont Baret», sur un chemin très pentu et un peu rocailleux, pour atteindre rapidement Pont-en-Royans en contrebas dominant les "gorges de la Bourne".

Le spectacle de ces gorges est impressionnant avec des habitations en balcons accrochées à la falaise.

La rivière est tumultueuse, beaucoup de touristes sont présents, des enfants se baignent déjà dans les vasques aménagées en contrebas.

Une petite « mousse » au musée de l'eau, et puis retour sur Grenoble.

Compte-rendu rédigé par Jean-Marie Monteux