Jeudi 25 mai, les volontaires sont au rendez-vous, 6h à Échirolles et à Vif. C'est un peu tôt pour des retraités mais comme c'est pour la bonne cause on y est de bonne humeur, mieux que le temps qui lui est maussade. La remorque est pleine et les voitures complètes.

Arrêt à Bourg d'Oisans pour acheter le pain pour les 3 jours. Nous voilà réunis sur la DZ de St Christophe. Le temps est "bâché", brouillard, bruine, rien de bon pour permettre à l'hélicoptère de venir de l'Alpe d'Huez et encore moins de monter au refuge. Qu'à cela ne tienne, on prépare de big bag avec le matériel et après la dépose des voitures au parking des Granges on va prendre le café à la Cordée. Il est 9h, Jean Claude appelle Huez pour en savoir un peu plus sur la météo et nous apprend qu'une amélioration est prévu vers midi. On attend car cela ne sert à rien de monter au refuge sans matériel. Midi, toujours du brouillard, on sort le saucisson et le fromage et on regarde le ciel à la recherche d'une éclaircie. Les nuages se déchirent lentement. Un coup de tél à Huez et nous voilà soulagés d'apprendre que les rotations sont prévues à 14h. Nous sommes prêts.

Le bruit spécifique de l'hélicoptère arrive par la trouée du Plan du Lac et quelques secondes plus tard l'engin tant attendu se pose. Le mécanicien vérifie la charge et donne l'ordre de partir. Nous sommes déposés sur la DZ en face du refuge et la charge est posée avec une grande précision au plus près du refuge.

Tout se met en place très vite, chacun s'affaire à la tâche. Apporter des pierres, piocher, peller, faire du béton, appareiller l'armoire électrique, tirer des fils, monter les commodes et mettre une étagère et des escaliers, pour le confort du chalet des gardiennes, monter sur toit remplacer les panneaux photovoltaïques par d'autres plus puissants, sans oublier le travail et le talents des cuisinières qui facilite le bon déroulement de ces journées.

Grâce au beau temps, Françoise et Jean-Pierre B, Françoise GJ, et Monique P viennent nous soutenir et nous gâter avec une excellente et imposante brioche aux pralines qui ravira nos papilles et le café de la pause.

Samedi midi, le chantier s'arrête avec un peu de déception de ne pas avoir fait tout ce qui était prévu. Il aurait fallu une journée de plus. Le chantier a été intense, les corps sont fatigués. Nous redescendons avec les sacs lourds des outils personnels et retrouvons le sourire et la joie du travail accompli chez Marie Claude.

La belle équipe était composée de Anne Marie, Josette, Manou, Pilar, Denis, Jean Claude, Jean Marie pour les Jidéats et de Michel Belle (ex jidéat) et de ses 2 amis Lionel et Max.

Bravo à tous et merci pour le Club.

Jean Claude